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PrÉSentation

  • : Le Monde de Juliette
  • : mon parcours personnel vu au travers de mes peintures, à la fois journal intime et mini-galerie
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Articles RÉCents

16 juillet 2010 5 16 /07 /juillet /2010 00:54

 

 

 

matin3-copie-1.jpg





En ce matin de roses et d'épines

Je récite sur ton corps

Les promesses enfuies


O.



O.

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14 juillet 2010 3 14 /07 /juillet /2010 00:07




Je me permets de vous parler d la déesse "EUROPE" dont on a donné le nom à notre grande péninule.


La Société de peintres de ma petite ville,  nous a demandé de peindre sur le thème :


EUROPE ... MILLE SOLEILS


Pas facile, ....et c'est moi qui étourdiment avait lancé cette idée.


Voici ce que j'ai peint :Europe-au-bouquet-de-soleils.jpg



Si vous prenez une carte de l'Europe des 25, vous remarquerez que mes Tournesols sont placés exactement ou presque à la place des 25 États... même Chyptre dans son lointain, et la petite Madère au pied de la Sicile.

 

Juliettte b.



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12 juillet 2010 1 12 /07 /juillet /2010 00:52

 

 

 

sucette   

©

"sucette"Margot


Dans tes bras sera un bonheur rare ,

Dans mon corps, profond et long,

Dur et sucré dans nos bouches avides


juliette b.


 

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9 juillet 2010 5 09 /07 /juillet /2010 17:20

390quietude-de-leau.jpg

 j.beaudroit

©

 

 

Tes mains égrènent nos corps

Tes bras bercent la houle

Du plaisir renouvelé

Pimentés de désir

Inassouvi encore

Des caresses aimantées

De jouir partagé


juliette b.

 ©

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5 juillet 2010 1 05 /07 /juillet /2010 18:12


Pimbo-15-banc-PK.jpg


Là,

 

Nous avons laissé nos  promesses,

échangé des caresses

à l’abri touffu du bosquet

Et des palmes du vent

Sur sa pierre polie

Accueillante à nos corps

Nous avons dit toujours

Nous avons dit jamais

Mais la pluie et le gel

Et le soleil jaloux

Ont détruit ce confident

Des mensonges éternels

Et il ne reste plus ,

 

Effrité par le temps

Que ce pauvre tombeau

Informe et solitaire

Là….

 

 

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27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 17:32


bateau.jpg


Je suis parti un soir de brume blanche et cotonneuse, en fait je ne désire pas revenir, la vie dans le port bruyant et malodorant m’est devenue insupportable,.

J’ai embarqué quelques provisions, et mis mon moteur en route, et je traverse la rade avec le peu de combustible qu’il me reste, et dès la première brise je hisserai les voiles.

C’est elles qui décideront de la longueur du voyage.

J’ai tout de même fait toilette avant de partir, mon pont bien récuré, mes soutes juste assez pleines, j’ai briqué les cuivres et j’ai orienté le gouvernail plein Nord.

Moi qui n’ai jamais fait que du cabotge, ça a toujours été mon rêve d’atteindre le pôle.

Personne ne m’a vu partir, je n’ai dit adieu à aucun de mes copains de port, j’ai besoin de solitude et de tempêtes, de vents sifflants et surtout de ne rien voir et savoir de ce qui m’entoure et de ce qui m’attend.

Je connais si bien l’océan que j’éviterai les écueils sans peine.

La mer est houleuse, je prends des vagues violentes de plein fouet, je me cabre.  Cela me fait du bien me tien éveillé et me stimule. C’est ce que je suis venu chercher, un dernier combat, dans une solitude mugissante, furieuse et dramatique, pour me prouver que je suis…..

La brume s’épaissit encore, assombrie par la nuit sans étoile et sans lune. Une brume de désespoir, une brume de vieux bateau qui en a trop vu, qui a trop souffert, dont la carcasse craque et gémit.

Non, non  je ne suis pas ivre, mais je compte bien quand arriveront les glaces ouvrir mon tonneau de rhum et chanter de vieux chants de marins en tanguant.

Voici les premières glaces, elles heurtent ma coque avec  fureur, je fonce toujours, droit devant, allez matelot, va sans peur, tu es presque arrivé.

C’est fait je suis bloqué, mes voiles sont gelées, des stalactites lourds et blancs alourdissent mes mats ;.. je sens craquer ma coque, la banquise m’enserre et me broyera bientôt.

J’enlève la bonde de mon tonneau, je m’inonde de rhum, je glisse, je penche, ma quille se »enfonce dans l’océan, ma proue se lève, je l’ai toujours su :

Je mourrai debout.

O.

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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 00:51


braisesetcendres.jpg


Ce fut un bel été

Ardent de tendresses

Où de lourdes braises

De passions exigeantes

Annihilaient

Toutes volontés

Toutes sagesses

Autres que d’amour.


Les vents froids

D’automnes désabusés

Les pluies grises

D’exigences égoïstes

Ont laissé glisser

Entre nos doigts gourds

D’envies et désirs,

Les cendres de nos baisers


O.

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 17:19

 



Je ne crois pas en Dieu.....


encre-noire1.jpg


Mais j'ai peur de lui.

(auteur inconnu... ou multiple)

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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 00:08

cantate365



SUR UNE CANTATE DE BACH



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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 00:12


pelleas

l'épée de Golaud


Chapitre V

Phil lui a pris la main en souriant, cela la rassure et l’inquiète, il ne semble pas avoir compris ; Golaud …. en fin Robert est en colère, très, elle entend encore tinter le bruit métallique de l’épée sur le sol

Il a commandé du champagne…, il n’y a rien à fêter !… il est peut-être content de lui, mais Elle, pauvre Elle.

La douceur piquante de la « boisson des dieux » lui fait oublier un instant son chagrin, elle observe Phil. Elle n’avait jamais remarqué comme il était beau, il a du mettre son maquillage de scène. Elle tend la main pour caresser ses cheveux, il la prend et y pose un baiser sensuel.

« Viens, on va le chercher » - « quoi ? » Il rit «  petite linotte » et ses yeux bleus s’étirent.

Il l’entraine en courant dans les escaliers métalliques qui résonnent.

Ils sont dans une petite pièce qu’elle ne connaîit pas, « c’est mon refuge » « ta loge ? »- « Eh oui ! le grand danseur Philléas y a bien droit , non ! »

Et comme un prestigitateur il fait briller entre ses doigrs le bracelet. « C’est moi qui te l’ai subtilisé » Elle tend les mains pour le saisir, mais comme dans un jeu d’enfants il saute et court sans le lui donner, jusqu’à ce qu’ils s’écroulent en riant sur le sofa.

Elle sens contre elle ce corps dur et musclé, des mains chercheuses qui font jaillirent ses seins de son corsage,

Elle crie « Oui ! » en faisant glisser la jupe de Mélisande, appuie son ventre de douceur  contre celui dur et musclé de Phil, . Elle le veut.

Elle s’offre.

Il la couvre de baisers de plus en plus osés, c’est leur bonheur, c’est leur plaisir…

La porte s’ouvre brutalement, Elle crie en regardant Golaud brandir son épée avec un cri de fureur « petite fourbe ! »

Philléas gemit en s’affaissant sur elle, du sang, du sang… si rouge, « NON ! Non ! « 

Son propre cri la réveille. Son lit est en désordre, sa chemise humide de sueur, t Philléas ?

Il ne peut être là,

Oh ! ce n’était qu’un cauchemar, un affreux mauvais rêve

 

O.

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