En ce matin de roses et d'épines
Je récite sur ton corps
Les promesses enfuies
O.
O.
En ce matin de roses et d'épines
Je récite sur ton corps
Les promesses enfuies
O.
O.
Je me permets de vous parler d la déesse "EUROPE" dont on a donné le nom à notre grande péninule.
La Société de peintres de ma petite ville, nous a demandé de peindre sur le thème :
EUROPE ... MILLE SOLEILS
Pas facile, ....et c'est moi qui étourdiment avait lancé cette idée.
Voici ce que j'ai peint :
Si vous prenez une carte de l'Europe des 25, vous remarquerez que mes Tournesols sont placés exactement ou presque à la place des 25 États... même Chyptre dans son lointain, et la petite Madère au pied de la Sicile.
Juliettte b.
©
"sucette"Margot
Dans tes bras sera un bonheur rare ,
Dans mon corps, profond et long,
Dur et sucré dans nos bouches avides
juliette b.
j.beaudroit
©
Tes mains égrènent nos corps
Tes bras bercent la houle
Du plaisir renouvelé
Pimentés de désir
Inassouvi encore
Des caresses aimantées
De jouir partagé
juliette b.
©
Là,
Nous avons laissé nos promesses,
échangé des caresses
à l’abri touffu du bosquet
Et des palmes du vent
Sur sa pierre polie
Accueillante à nos corps
Nous avons dit toujours
Nous avons dit jamais
Mais la pluie et le gel
Et le soleil jaloux
Ont détruit ce confident
Des mensonges éternels
Et il ne reste plus ,
Effrité par le temps
Que ce pauvre tombeau
Informe et solitaire
Là….
Je suis parti un soir de brume blanche et cotonneuse, en fait je ne désire pas revenir, la vie dans le port bruyant et malodorant m’est devenue insupportable,.
J’ai embarqué quelques provisions, et mis mon moteur en route, et je traverse la rade avec le peu de combustible qu’il me reste, et dès la première brise je hisserai les voiles.
C’est elles qui décideront de la longueur du voyage.
J’ai tout de même fait toilette avant de partir, mon pont bien récuré, mes soutes juste assez pleines, j’ai briqué les cuivres et j’ai orienté le gouvernail plein Nord.
Moi qui n’ai jamais fait que du cabotge, ça a toujours été mon rêve d’atteindre le pôle.
Personne ne m’a vu partir, je n’ai dit adieu à aucun de mes copains de port, j’ai besoin de solitude et de tempêtes, de vents sifflants et surtout de ne rien voir et savoir de ce qui m’entoure et de ce qui m’attend.
Je connais si bien l’océan que j’éviterai les écueils sans peine.
La mer est houleuse, je prends des vagues violentes de plein fouet, je me cabre. Cela me fait du bien me tien éveillé et me stimule. C’est ce que je suis venu chercher, un dernier combat, dans une solitude mugissante, furieuse et dramatique, pour me prouver que je suis…..
La brume s’épaissit encore, assombrie par la nuit sans étoile et sans lune. Une brume de désespoir, une brume de vieux bateau qui en a trop vu, qui a trop souffert, dont la carcasse craque et gémit.
Non, non je ne suis pas ivre, mais je compte bien quand arriveront les glaces ouvrir mon tonneau de rhum et chanter de vieux chants de marins en tanguant.
Voici les premières glaces, elles heurtent ma coque avec fureur, je fonce toujours, droit devant, allez matelot, va sans peur, tu es presque arrivé.
C’est fait je suis bloqué, mes voiles sont gelées, des stalactites lourds et blancs alourdissent mes mats ;.. je sens craquer ma coque, la banquise m’enserre et me broyera bientôt.
J’enlève la bonde de mon tonneau, je m’inonde de rhum, je glisse, je penche, ma quille se »enfonce dans l’océan, ma proue se lève, je l’ai toujours su :
Je mourrai debout.
O.
Ce fut un bel été
Ardent de tendresses
Où de lourdes braises
De passions exigeantes
Annihilaient
Toutes volontés
Toutes sagesses
Autres que d’amour.
Les vents froids
D’automnes désabusés
Les pluies grises
D’exigences égoïstes
Ont laissé glisser
Entre nos doigts gourds
D’envies et désirs,
Les cendres de nos baisers
O.
Je ne crois pas en Dieu.....
Mais j'ai peur de lui.
(auteur inconnu... ou multiple)
SUR UNE CANTATE DE BACH
l'épée de Golaud
Chapitre V
Phil lui a pris la main en souriant, cela la rassure et l’inquiète, il ne semble pas avoir compris ; Golaud …. en fin Robert est en colère, très, elle entend encore tinter le bruit métallique de l’épée sur le sol
Il a commandé du champagne…, il n’y a rien à fêter !… il est peut-être content de lui, mais Elle, pauvre Elle.
La douceur piquante de la « boisson des dieux » lui fait oublier un instant son chagrin, elle observe Phil. Elle n’avait jamais remarqué comme il était beau, il a du mettre son maquillage de scène. Elle tend la main pour caresser ses cheveux, il la prend et y pose un baiser sensuel.
« Viens, on va le chercher » - « quoi ? » Il rit « petite linotte » et ses yeux bleus s’étirent.
Il l’entraine en courant dans les escaliers métalliques qui résonnent.
Ils sont dans une petite pièce qu’elle ne connaîit pas, « c’est mon refuge » « ta loge ? »- « Eh oui ! le grand danseur Philléas y a bien droit , non ! »
Et comme un prestigitateur il fait briller entre ses doigrs le bracelet. « C’est moi qui te l’ai subtilisé » Elle tend les mains pour le saisir, mais comme dans un jeu d’enfants il saute et court sans le lui donner, jusqu’à ce qu’ils s’écroulent en riant sur le sofa.
Elle sens contre elle ce corps dur et musclé, des mains chercheuses qui font jaillirent ses seins de son corsage,
Elle crie « Oui ! » en faisant glisser la jupe de Mélisande, appuie son ventre de douceur contre celui dur et musclé de Phil, . Elle le veut.
Elle s’offre.
Il la couvre de baisers de plus en plus osés, c’est leur bonheur, c’est leur plaisir…
La porte s’ouvre brutalement, Elle crie en regardant Golaud brandir son épée avec un cri de fureur « petite fourbe ! »
Philléas gemit en s’affaissant sur elle, du sang, du sang… si rouge, « NON ! Non ! «
Son propre cri la réveille. Son lit est en désordre, sa chemise humide de sueur, t Philléas ?
Il ne peut être là,
Oh ! ce n’était qu’un cauchemar, un affreux mauvais rêve
O.