Tendre ami
Pourquoi te quitter,
si loin, si présent,
si mélancolie
parfois nvahit
mon océan sauvage,
l’onde scintillante,
des sables émouvants
où mon âme s’éprend
apaise mes regrets
de tes silences
ombreux
O.
Tendre ami
Pourquoi te quitter,
si loin, si présent,
si mélancolie
parfois nvahit
mon océan sauvage,
l’onde scintillante,
des sables émouvants
où mon âme s’éprend
apaise mes regrets
de tes silences
ombreux
O.
j.beaudroit
Le jour se lève
Pâle
Il est silence
Aube suave
Crissement,
Grattement
Dans les bambous
Du jardin
Pépiement discret
D’oiseau étonné
Appel secret
C’est l’éveil
Sautille léger
De feuille en feuille
Murmures
Innocents
Petit matou
Sait aussi
Trotte menu
Impatient
Chatte belle
S’étire en baillant
Discrètement
Suffisamment
Est-ce le temps d’aimer
Mon amant...
Mouvement léger
De drap froissé
Crissement
Caresse douce
Sur la peau
Bruissement de baisers
Soupirs
O.
"j.beaudroit"
Me revoici après.... des semaines d'absence sur le net.
La faute à un opérateur indélicat qui m'a fait supprimer ma ligne Orange pour en prendre la place !
Mais j'ai combattu et je suis là, de retour,
juste après un article prémonitoire titré
ATTENTE
Je vais d'abord répondre à vos commentaires toujours chaleureux et me remettre à l'écriture
Cette séparation de vous a été un vrai traumatisme !
Juliette
Je t’ai écris
il y a longtemps,
si longtemps, ces mots aimants …
« Le baiser-papillon butine tes paupières étirées d'une caresse tendre »
Tu as gardé le silence,
tu n’as pas frémi
sous ce voluptueux frôlement,
et pourtant ,
le « baiser-papillon »
voulait continuer son chemin,
de lèvres en tendre cou ,
de cou en fragile peau,
de peau frémissante en main légère,
de main légère en doigts longs,
pour déposer enfin
sa poudre de lumières
de délices
en ce lieu
de désir odorant,
LÀ,
où tu sais…
oui LÀ…..
Juliette
POUR "PAPIER LIBRE"
Il butine là et là
De la lèvre purpurine
Et douce
Et tendre
Gonflée de désir
Du cou fragile
À la peau frissonnante
À l’offrande
Gourmande
Des seins fragiles
Avides
Durs soudain
De leur rondeur
Du ventre souple
Aux ondulations
Vibrantes
Et appelantes
Et se glisse dans la forêt
Touffue et sombre
Où se cache la fleur
De ton désir
À butiner toujours
O.
j.beaudroit
"La chûte"
L'être est abime.....
Ils vont, les petits cailloux
Ils courent
Ils dansent,
Ils sautent
Ils se roulent dans le sable
Mènent la sarabande
Les petits fous
Ils vont les petits cailloux
Ils sont blancs
Ils sont noirs
Ils sont roux
Ils vont les petits cailloux
Ils attendent la vague
Prochaine et légère
Qui les roulera tout doux
Ils sont les petits cailloux
Juliette
Dans le jardin, subrepticement, discrètement,
à petits pas de couleurs caressantes,
malgré frimas et pluies, entre deux caresses de soleil
Monsieur Printemps s’esr installé.
Voici le jasmin , foisonnant
La primevère pâle mais décidée
La violette presque indiscrète
Et la bruyère primitive
Léon TOLSTOÏ
LA COMÈTE DE HALLEY
« Le temps était admirablement clair au dessus des rues sales et obscures, au dessus des toits qui s’enchevêtraient les uns dans les autres, s’étendait la voûte foncée du ciel toute constellée d’étoiles.
En contemplant ces hautes et mystérieuses sphères si bien harmonisées avec l’état de son âme, il oubliait l’outrageuse abjection de la terre.
Au moment où il (le Comte Pierre Bezoukov) débouchait sur l’Arbastraskaïa, un large espace du sombre horizon s’ouvrit devant ses yeux.
Tout au milieu rayonnait une pure lumière dont la brillante chevelure entourée d’astres scintillants se déployait majestueusement à l’extrême limite de notre globe : c’était la fameuse Comète de Halley de 1811, celle-là même qui au dire de chacun annonçait des calamités sans nombre et la fin du monde.
Mais elle n’éveilla aucune terreur superstitieuse dans le cœur de Pierre et ses yeux humides de pleurs l’admiraient au contraire avec extase. Ne semblait-elle être venue s’enfoncer dans un coin de la terre comme une flèche dont la parabole aurait franchi avec une rapidité vertigineuse l’incommensurable espace et qui maintenant relevant au dessus d’elle son long et lumineux panache, se jouait au loin dans l’infini ?
Il lui semblait que sa céleste lueur dissipait les ténèbres de son âme et lui laissait entrevoir les clartés divines d’une nouvelle existence."
La Guerre et la Paix
Deuxième partie, l’Invasion 1807-1812
Botanica
Hommage poétique et extraverti à Dame Nature .
Monde improbable, jeux d’ombres et de lumières
Illusions d’optique....
Où sommes-nous ?
Dans un tableau animé de Bosh, avec ses étonnants personnages, ses scènes cruelles et inquiétantes, images de l’enfer…..
Faune et flore étranges, bestiaire inquiétant,
Intrusion dans le monde Dali….
Imprégné d’une musique fantasmagorique.
Spectcle donné actuellement à : À LA MAISON DE LA DANSE DE LYON
JULIETTE
Fan de Dnse Contemporaine