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PrÉSentation

  • : Le Monde de Juliette
  • : mon parcours personnel vu au travers de mes peintures, à la fois journal intime et mini-galerie
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Articles RÉCents

23 février 2009 1 23 /02 /février /2009 00:51






Pensée magique
Ombre nuage
Ombre rivage
Douce alanguie
Offrande précieuse
De charmes espérés
De tendresses glacées
Silence
Attente
Attente

Juliette

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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 16:35





Paquet perdu sans destinataire



Je l’ai envoyé  il y a quelques temps… je ne sais plus maintenant….

J’y ai mis mon regard de tendresse une invite au coin de l’œil, juste un petit sourire tendre.
J’ai laissé pointer un sein rose, ferme et discret
J’ai noué sur mes reins un ruban de satin rose dont les volutes caressaient ma cuisse offerte…
Il aurait suffit que tu le dénoues, comme cette main délicate t'y invitait
….. et enivré des vapeurs de l’amour, des effluves de ma tendresse, du parfum délicat de mon désir, tu m’aurais prise dans tes bras, enlevée, emportée vers le grand lit de plumes douces qui nous attendait.

Le paquet est revenu hier, « DESTINATAIRE INCONNU », mon joli noeud rouge était déchiré, frippé, désespéré...
Je n'ai pas pleuré.

Ainsi tu ne fus qu’un rêve.

Juliette




illustrations J.Beaudroit
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17 novembre 2008 1 17 /11 /novembre /2008 17:01



Soupir….

Le jour se lève
Pâle
Il est silence
Aube suave

Un crissement,
Un grattement
Dans les bambous
Du jardin

Un pépiement discret
D’oiseau étonné
Un appel secret
C’est l’éveil

Sautille léger
De feuille en feuille
Murmures
Innocents

Petit matou
Sait aussi
Trotte à pas menus
Impatient

Chatte belle
S’étire en baillant
Discrètement
Suffisamment

Est le temps d’aimer
Mon amant
Mouvement léger
De drap froissé

Crissement de tissu
Caresse douce d’une main
Sur la peau
Bruissement de baiser

Soupirs


O.


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9 novembre 2008 7 09 /11 /novembre /2008 15:25





Pour fuir ma tristesse
J’ai glissé mon délire
Tout au long de tes bras,
Jusqu’à tes mains heureuses

Je les ai conduites
Vers ma gorge offerte
Attentive aux caresses
D’une aventure discrète

Elles ont entre baillé
La porte à secret
De la caverne douce
Où règne le désir

Et j’ai fui avec toi
Pour le long voyage
De l’amour interdit
Des bienheureux aimants
O.

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28 août 2008 4 28 /08 /août /2008 10:53



La source d’un fleuve



La source de La Loire, comme celle du Nil est restée longtemps mystérieuse.
Un groupe "d'explorateurs géograohes" partis pour la nième fois à sa recherche en remontant son cours, était arrivé comme les précédents au Mont Gerbier de Jonc.

Le ruisseau semblait sortir de nulle part.

Un peu penauds, après de longues réflexions et conciliabules, les "hydrotechniciens" ce sont adressés à une fermière dont la maison isolée était  accotée à la colline. Elle donnait à boire à son petit troupeau.

"Ma brave femme" (c'est ainsi que des scientifiques s'adressent aux personnes dites simples), "nous cherchons la source de la Loire ?"

La femme a eu un simple geste de la main (on est pas bavarde quand on vit seule avec des vaches)) montrant ainsi l'abreuvoir, elle a ajouté, comme une évidence "là".

Et c'est ainsi que fut découverte ou plutôt retrouvée  la source de la Loire...
Elle sortait modestement et sans fanfaronade d’un robinet.

Juliette


.


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25 mars 2008 2 25 /03 /mars /2008 00:03
Peter.Howson.jpgla pause de Peter Hoiwson

Ils sont sortis pour la pause....le temps de souffler un peu.
Ils s’asseoient toujours là, sur ce coin d’herbe. Dans le lointain, on voit le faubourg de leur petite ville.

Louis parle de sa fille qui ne trouve pas de travail :
« Toi Pierre, tu ne pourrais pas l’aider ,avec le syndicat ? il paraît qu’il y a une place de réceptionniste, ma gosse elle est débrouillarde »
 »Je vais voir « répond Pierre., c’est peut-être possible… »
Tout le monde l’aime bien, gentil, serviable, jamais un mot plus haut que l’autre, et pourtant il n’a pas la vie facile chez lui :
Jeanne, sa femme, est jalouse, elle ne le quitte jamais des yeux, le suit partout.
A la pause, elle est là, près de lui.
C'est qu'elle se méfie d’Yvette, celle qui essaie, avec son sac, de protéger du soleil son teint de blonde.
Elle s’assied toujours à côté, à le toucher, avec un air innocent... L’Yvette qui aime les bijoux.
« Allez savoir, son collier, elle dit que c’est un ami qui le lui a offert. Son ami, c’est qui ?
Ce serait pas mon Pierre des fois ?

Paul, lui, derrière la Jeanne,  lorgne ses gros seins. Il la trouve pas mal, il aimerait bien la caresser un peu. Mais c’est qu’elle n’est pas facile ! Elle t’envoie une gifle de ses grosses mains, avant que tu aies eu le temps de dire : Ouf!
Et puis il a la Marthe, sa femme, faut s'en méfier … pour l’instant elle parle avec Louis qui voudrait caser sa fille.
Cette noiraude..... On se demande où il est allé la chercher, le Paul, elle n'est  pas de chez nous cette fille, avec ses cheveux crépus. Mais pas méchante, même serviable

Bon ça va être la fin, on y va ? dit Pierre. C’est toujours lui qui donne le signal.
« A tout à l’heure les gars, à demain les femmes. »


Juliette


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