5 mai 2009
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On est monté avec une espérance,
écrire et on y est,
tout en haut de la Tour,
cercle familier, lieu de solitude.
On caresse le bureau au bois onctueux,
on teste la douceur du marocain, on se rassure
avec le stylo familier.
Par toutes les ouvertures le ciel nous regarde,
par chacune on rêve de s’échapper,
par chacune on rêve d’une histoire différente,
par chacune on rêve.
Un nuage passe tout près, on le sent chez lui.
On imagine ouvrir la fenêtre,
le toucher, peut-être partir.
Les feuilles sont restées blanches mais les mots ne sont pas loin,
juste au-dessus, ils ont un peu de peine à quitter les pensées
dont ils sont amoureux.
Pierre Benoit Copyright ©
tout en haut de la Tour,
cercle familier, lieu de solitude.
On caresse le bureau au bois onctueux,
on teste la douceur du marocain, on se rassure
avec le stylo familier.
Par toutes les ouvertures le ciel nous regarde,
par chacune on rêve de s’échapper,
par chacune on rêve d’une histoire différente,
par chacune on rêve.
Un nuage passe tout près, on le sent chez lui.
On imagine ouvrir la fenêtre,
le toucher, peut-être partir.
Les feuilles sont restées blanches mais les mots ne sont pas loin,
juste au-dessus, ils ont un peu de peine à quitter les pensées
dont ils sont amoureux.
Pierre Benoit Copyright ©
"Cette tour j'y ai "vécu" pendant 20 ans, montant moi aussi régulièrement le bel et grand escalier, avec déjà mes espoirs de peinture en tête.
Puis ce fut aussi l'écriture, l'écriture douloureuse, que le beau paysage de la colline venait adoucir.
J'y ai laissé un peu de moi-même, mon coeur est encore là-bas".
Juliette b.
Puis ce fut aussi l'écriture, l'écriture douloureuse, que le beau paysage de la colline venait adoucir.
J'y ai laissé un peu de moi-même, mon coeur est encore là-bas".
Juliette b.