15 juin 2008
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Orhane lit le dernier poème qu’elle vient d’inscrire dans son journal intime, gros cahier recouvert de toile vieux rose .Sa voix tremble un peu.
la tête est appuyée sur sa main fine, elle a un léger sourire :
«Ce bouquet de larmes séchées
D’idées folles et graves
De désirs brisés
Pose le dans un vase
À col de cristal
Loin des regards lassés
Indifférents ou sages
Comme un oubli fragile.
Il restera présent
Rêve inachevé
Immobile,
Inconscient»
Phoebe, est restée immobile, dans sa timidité blonde, elle murmure d’une voix chuchotée, aux inflexions douces :
« Ma chérie, c’est très beau….. Pourquoi ne viendrais-tu pas me le relire, ce soir, dans ma chambre ?
Je t’attendrai, comme je t’attends chaque nuit »
Juliette