9 décembre 2007
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Au Nord, mon jardin est clos d’un grand mur blanc.
Il n’est pas triste ce mur, je l’ai décoré d’amphelopsis au feuillage roux.
Parfois, des voix lointaines et douces, chantent, disent l’espoir, l’évasion.
Ma chatte blanche s’asseoit sur le faît,
« ‘’ Petite Rose ‘’ que vois-tu ? »
Elle tourne vers moi son regard vert et sibyllin , mais ne révèle rien.
J’imagine :
Une prairie fraîche, givrée parfois par la rosée du matin, quelques roses dans l’automne finissant, au pied du sapin dont je vois les dernières branches, un banc doit m’attendre.
Je m’approche doucement, une voix murmure :
« Elle fait oublier
l'obscurité
pour grandir dans la lueur
d'une passion,
elle est le fruit mûr
exquis
qui envoûte mon cœur
de son parfum sucré.... »
Alors, je pousse la porte : Il est là,
l’inconnu dont j’entendais le pas dans le silence de mes nuits,
Oui, ce mur avait une porte, je ne vous l’avais pas dit. Tous les murs ont une porte, il faut savoir la trouver
Juliette
"écrit pour la dernière consigne de "Papier Libre"