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PrÉSentation

  • : Le Monde de Juliette
  • : mon parcours personnel vu au travers de mes peintures, à la fois journal intime et mini-galerie
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30 octobre 2005 7 30 /10 /octobre /2005 00:00

EXPOSITION de mes oeuvres récentes
dans la SALLE D'HONNEUR
DE L'HOTEL DE VILLE de BRON
(banlieue de LYON)

"JARDIN SECRET"




Les femmes élues
de juliette Beaudroit semblent abimées dans un rêve
dont il serait indécent
de surprendre les secrets
Laissons les à ces liturgies étranges
ne cherrchons pas à percer leurs regards indifférents à la monotonie des jours,
tentons de demeurer en peinture au sein d’un univers
où le peintre dit sa participation au monde.
Au delà du prétexte, essayons de comprendre l’action du poète,
le désir actif d’un témoin décidé à dépasser les apparences trop restreintes
et à atteindre l’amande du fruit.
Avec Juliette Beaudrfoit
plusieurs lectures s’imposent, puisque son but ne consiste pas
à plonger le spectateur dans les apparences d’un récit
mais à soulever le voile afin de permettre l’entente d’une langue
où les formes et les couleurs
veulent dire autre chose
affirmer le pouvoir d’un discours
exigeant et pur.
Dans cette peinture de rigueur et de tendresse
il convient de pénétrer discrètement
pour rejoindre la feveur du témolignage
et découvrir Juliette Beaudroit
une artiste qu’il importe attentivement d’écouter.

René Déroudille
Critique d’Art



















Tout m'émeut et me bouleverse chez Juliette Beaudroit. Je parle ici de la femme et de l'artiste. C'est un personnage mythique, tout en profondeur, qui révèle à tout moment et en toute occasion ce qu'elle est exactement. Elle nous fait découvrir surtout un intérieur  porteur de souffrance, un mélange en quelque sorte de cri et de douceur dans une offrande où se décèle sa toute puissance de vivre et d'exister. Juliette Beaudroit puise dans cet intérieur un besoin inextricable de nous dire qu'elle est  toujours là, présente parmi nous mais aussi installée dans un au-delà où la vie est triomphatrice de la mort et où l'être sorti de sa chair reste l'impérissable qui nous observe et sculpte à longueur de jours ce que nous vivons sur cette terre des hommes.

La peinture de Juliette Beaudroit est faite de cette image qu'elle nous projette. La création, chez elle, c'est ce tourbillon de nuages et d'orages, avec un quotidien qui déverse au goutte à goutgtesa mélancolie lancinante et destructrice. Tout cela est une réalité existentielle mais chez cette artiste il y a bien  d'autres choses
à découvrir. Ses toiles différentes au fil des ans, son écriture (peut-être) qui existe quelque part, sa manière d'être tout simplement : des ingrédients porteurs de communicabilité quji nous interpellent et nous positionnent sur ce que nous sommes en plaçant en exergue nos valeurs et nos dérives.

Sans doute est-ce de ces rivages où se croisent couleur, athmosphère et force du trait que se découvre avec  une intensité que je ressens fort, un univers sprirituel qui n'est pas innocent, puisque Ciel et Terre sont, chez Juliette Beaudroit, un seul et même mirage.

Pour moi cette vision des choses s'affirme dans ses nus où elle excelle avec une sensualité qui nous laisse contemplatifs et pantois.

Avec  l'esthétique du corps, la tendresse et là présente. S'y affiche aussi le défi du regard et, par je ne sais quel mystère, ses mains aux doigts affinés, oh combien!  placés là où il faut pour habiller la toile de leur perfide tentation mais dans une gestuelle combien discrète et pudique.

J'emploie le mot pureté dans cet envoûtement qui nous fascine et je sais bien que l'absente réapparaît dans cette construction féérique où l'âme reste la souveraine.

Je pourrais en dire davantage sur Juliette Beaudroit, que j'aime comme une femme et comme un peintre, que je la trouve belle par ce qu'elle nous offre, que la beauté ça existe lorsque la création prend une forme humaine qui nous rappelle un peu ce que nous sommes, à la fois fragiles et vulnérables, mais toujours insoumis.

Ce qui s'exprime chez ce peintre n'est ni plus, ni moins qu'un souffle de réel et d'espérance, avec le bonheur qu'il nous reste à conquérir par notre foi d'y croire, à tout instant des jours et des saisons.

Roger Pestourie
Président de l'A.P.A.
Collectionneur



voir également :
http://emerveillements-d-alice.over-blog.com/
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commentaires

J
je suis navrée que tu aies croire que j'ai pu utiliser "forte" sur le plan physique et non moral, je le retire et remplace par ....."solide, assumant bien sa vie "<br /> bises de Jubelle
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M
Bonjour Jubelle,<br /> <br /> NB : Merci pour le "forte" Jubelle ... Je suppose, j'espère, je prie pour que tu penses "qui a des forces" et pas "est forte de corpulence"... ? :0100:<br /> <br /> Je plaisante : je suis comme je suis (même de l'extérieur)...<br /> <br /> Mireille - la Forte
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@
C'ets très beau. Le relief dû au paier ne peut pas apparaître aussi facilement;jean-luc utilise lui du papier népalais pour ses portraits et il en va de même; Les voir en vrai ? A Paris aux PO de AAA entre le 17 et 20 nov 05 atelier n°17 (article bientôt).<br /> Merci our cette découverte ici grâce à CG.
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C
J'ai visité le blog "les émerveillements d'Alice" et lu les critiques... Il y a un ressenti vis-à-vis de tes oeuvres qui décidément est proche du mien! Il y a des mots qui correspondent tout à fait !<br /> Le léger relief que donne le papier japon n'apparaît pas, bien sûr, sur ces reproductions, mais pour l'avoir une fois employé pour un collage, je devine ce que ce matériau apporte à tes tableaux !<br /> ;-)
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M
Bonjour Juliette. Merci pour le partage. Marie
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