Etrange,
Presque immobile
Dans le ciel sans étoile
Tel l'oeil d'un cyclope
Gigantesque
Elle est là
Inquiétante
Dans l'ombre silencieuse
Frileuse et effrayée
Par cette déesse
De la nuit d'été,
La lune Rousse
Juliette
Etrange,
Presque immobile
Dans le ciel sans étoile
Tel l'oeil d'un cyclope
Gigantesque
Elle est là
Inquiétante
Dans l'ombre silencieuse
Frileuse et effrayée
Par cette déesse
De la nuit d'été,
La lune Rousse
Juliette
j.beaudroit
Elle attend, avec son petit chat apeuré.... chez le véterinaire
juliette beaudroit
Je travaille peu, hélas, la fatigue, la vue défaillante ......
voici mon petit chat Léo
paresseusement lové
sur des genoux accueillants
Dans le jardin paisible….
Paisible vraiment ?
Le coucou appelle inlassablement
Les oisillons murmurent
Leurs mères volent d' un bruit d’ailes
“la ville est là, calme et tranquille”
C’est Août et son faux silence
Peuplé de bruits légers
Un trille dans la chaleur
Le chat dort d’une une plainte heureuse
C’est la solitude habitée de l’été
Juliette
pour "Texte poésie et vous"
il étale ses pétales`
rude, fier infiniment
dessus ses feuilles aux belles dents
de lion élégant
en riche compagnie,
il porte le beau temps,
dorant à l’infini les champs
de jaune rustique éclatant.
Tout se lassant,
il perd son charme tristement
mais les abeilles travailleuses
butinantes,
oeuvrent sur son coeur
activement
et les champs, dans le soleil
s’émaillent de boules légères vaporeuses
leurs têtes balançantes
laissent échapper au vent soufflan
leurs graines ailées,
la vie nouvelle sépandant
comme un Larousse
sème à tous vents
ses mots durs ou charmants,,
portant sagesse infiniment
Juliette
« Improbable »
se définit lui-même
Je l’entends par la voix de mon grand-père, il roulait légèrement, très légèrement les r. Imprrrrobable vibrait en douceur dans son commencemennt puis ruisselait comme une source dans les consonnes douces de sa fin.
En son sens ?
« Improbable » aura des difficultés à s’imposer,
Il hésitera sur le chemin à suivre
Il ne saura pas être et ne sera pas vraiment
C’est une eau fluide glissant sur des galets,
sans heurts, en des entrelacs murmurants,
sans inquiétudes, sans vraiment de regrets,
avec une légère nostalgie.
Il est improbable
Juliette
Étrange voyageuse
quetteuse de parfums
et savoureuses odeurs
précautionneuse
de sa blancheur
doucereuse et rare chatte
elle pose ses pas
Fière indomptable
attire et détourne
ses regards silencieux
attisant les soupirs
d’amants en plaintes
amoureuses
elle love son corps
Juliette
En un printemps brumeux
De vents et de pluies
Avec le cœur du ciel
J’ai prié pour un peu
De bleu et de lumière
Adoucir la vie rappeuse
Et mon âme espérante
D’un peu d’amour
L’automne n’apportera-t-il
Que l’écorce du bouleau
Pâle, friable et rude ?
Juliette
mémoire d’un regard oublié,
d’un regard éffacé,
perdu dans le temps et l’espace,
douceur lumineuse de l’oeil
jamais trouvée, jamais rencontrée,
éperdue de tendresse,
évaporée
mémoire d’un regard merveillé
doré de lumière pâle
éclaboussé de rêves
teinté d’éphémère
oublieux des regrets
juliette
Sur un message venu d'ailleurs
un peu d'inconscience
beaucoup d'insouciance
trop d'impatience
un desir de présence
Juliette