12 mars 2007
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LA FÊTE DU LIVRE À LYON
Du 9 au 11 Mars 2007
Du 9 au 11 Mars 2007
Comme chaque année le Tout-Lyon intellectuel se précipite vers l'Hippodrome de Parilly, pour la Grande Fête du livre, des Écrivains et de l'Écriture.
Crée par un groupe de Libraires lyonnais, il y a vingt ans, elle va de succès en succès.
Hier, samedi, j'avais choisi parmi les rencontres avec les artistes :
DE L'ENGAGEMENT ET DU CONSENTEMENT
Avec Sylviane Agacinski et Geneviève Fraisse.
Thème : À une époque où la sexualité est devenue l'un des facteurs essentiels de l'identité, deux philosophes proposent une approche des relations entre les sexes, abordent la question de la dualité homme/femme?..,se penchent sur deux notions essentielles, celles de l'Engagement et du Consentement. Avec Sylviane Agacinski et Geneviève Fraisse.
Sylviane Agacinski parlant de l'Engagement, évoque la partialité masculine de la philosophie, sollicitée par la question des femmes, elle est marquée d'Endrocentrisme.
Importance de la propriété de soi, il ne peut sagir dans la relation femme/homme que d'un PRÊT du corps
Genevieve Fraisse, évoque le Consentement qui doit se traduire par « c'est mon choix ».
Le consentement est un acte intime et non solitaire avec l'accord de l'Autre. Mais aussi consentir c'est assumer.
Ces deux philosophes ont ensuite parlé avec beaucoup d'intelligence de ce que j'appellerai « le sexe des anges », et comme elles se sont mises à couper des cheveux en quatre, j'ai débranché. Ce qui ne veut pas dire qu'elles n'"étaient pas intéressantes.
Pour m'aérer l'esprit, j'ai ensuite choisi une lecture croisée.
Sujet DE L'ÂME ET DU CORPS AMOUREUX.
Lecture De Bertrand Leclair d'un long (trop) passage de son livre : "L'amant Liesse"J'ai fort peu prisé, moi qui ne crains pas le langage amoureux, la leucorée verbale et triviale, répétitive, chargée de mots vulgaires à mon avis..
Camille Laurens a pris la suite, avec plus de discrétion et de retenue, enfin à peine, utilisant les mêmes expressions, qui ne donnent pas la moindre envie d'accomplir l'acte d'amour.
Comme Pâris, l'amant d'Hélène, j'aime sacrifier à Vénus, mais pas en ces termes. L'amour doit être une offrande des corps dans un échange de tendresse.
Aujourd'hui, Dimanche : 14 heures :
L'ART CONTRE LA BARBARIE
Sujet qui ne pouvait que m'intéresser.L'ART CONTRE LA BARBARIE
Luc lang nous a lu quelques pages de son livre « La fin des Paysages »,
Thème : quatre oeuvres majeures disparaissent pendant leur transport , oeuvres d'Art Africain destinées à une importante exposition. Il y aura enquête : c'est semble-t-il le thème du livre.
Pas question du sujet proposé......
Luc Lang nous explique que l'intérêt de son livre, est la réécriture d'un autre de ses livres publié il y a quinze ans, exactement dans les mêmse termes, ou presque, mais dans un autre style. Pourquoi pas!!!
Cet écrivain est très intéressant quand il parle de ses références avec modestie : Céline, Joyce, Malcolm Lory,
Il explique sa démarche ainsi :
Rien n'a changé dans le monde, la vie se répète sans cesse. Alors pourquoi ne pas écrire plusieurs fois le même livre ?
15h30 : EN NOUS LA VIE DES MORTS :
livre de Lorette Nobécourt, .
livre de Lorette Nobécourt, .
Ecrivain très vivante et intéressante, émaillant son intervention d'histoires amusantes et de proverbes :
« Renoncer à tout est une façon de ne pas renoncer »
« On n'imagine rien, on rencontre l'imaginaire »
Son sujet, si j'ai bien compris (je pourrai vous le confirmer quand j'aurais lu le livre ): Il y a une vie à l'intérieur de la vie, nous sommes nous-mêmes un texte que nous devons trouver et reconstituer...... produire du sens.
Nous avons le devoir de muter, la vie est devenue ample, être en unité avec le monde.
Elle termine en nous racontant une très amusante histoire de champignons hallucinogènes, où elle est entrée dans une dimension autre, qu'elle nous décrit avec humour.
Elle parle clair, avec parfois une hésitation (assez agréable), avec de jolis mouvements de mains, renonçant sans explication à une phrase commencée, riant d'avance de ce qu'elle va dire, avec un débit primesautier, toute plongée en elle-même, elle paraît parfois avoir oublié le public.
Fidèle à sa pensée énoncée plus haut : elle « semble être un texte qu'elle reconstitue pour nous »
J'ai bien sûr acheté son livre (et j'avais oublié cette fois mon appareil photo)
Une tasse de thé, et je suis rentrée, chargée de pensées, de livres et pour certains d'agréables souvenirs.